J’avais 7 ans je crois quand j’ai dit que je voulais être vétérinaire et cela ne m’a plus jamais quitté… au grand étonnement de tous qui n’ont jamais compris d’où venait cette vocation.
J’avais 30 ans quand j’ai décidé qu’en plus d’être vétérinaire, je voulais devenir spécialiste en médecine du comportement et participer au développement de la psychiatrie vétérinaire.
Ce métier, bien sûr, a aussi ses difficultés et ses souffrances mais, pas un jour je ne me suis réveillé en regrettant ces choix.
Enfant, j’étais – me disait-on – allergique aux poils de chien et de chat.
Je m’étais promis en secret que, si je réussissais le concours d’entrée à l’Ecole Vétérinaire, je prendrais un animal au refuge.
Ce ne fut pas un mais deux, Victor le chien et Minou le chat sont venus partager ma vie et m’ont montré que je n’étais pas allergique aux animaux enfin à certains (plutôt les acariens des poussières de maison) mais ni aux chiens ni aux chats.
Depuis, ils ne m’ont plus quitté et cela fait 45 ans que leur présence au quotidien est un enchantement
L’aîkido est intimement lié à ma vocation de vétérinaire.
Un jour dans une station de ski; j’ai croisé quelqu’un qui battait son Berger Allemand à coups de laisse. Je l’ai invectivé et il est venu vers moi la main en l’air. Je me suis promis qu’un jour, je n’aurai plus peur de ce genre de menace… et comme je voulais rester dans la non-violence, je me suis fait la promesse d’être un jour ceinture noire d’Aïkido ce qui a été fait … 34 ans plus tard. L’aïkido m’a un jour permis de sortir d’une bien fâcheuse situation dans une étable où je faisais des vaccinations… Respirer, baisser son centre, sortir en chute avant entre les coups de pied, une application bien pratique
Plus tard, j’ai appris que ceinture noire se dit Shodan et que cela veut dire le début de la voie…
Quand la technique commence à être connue, il reste tout à apprendre…
SI je n’ai jamais été un grand sportif, les sports qui mêlent Nature et exercice ont toujours tenu une place importante dans ma vie.
Le virus du ski m’a été inoculé très jeune vers 3 ans dans un temps où les vacances d’hiver n’existaient pas encore..
Et celui de la voile est venu guère plus tard quand, rare effet secondaire bénéfique du divorce d’un oncle, j’ai « hérité » d’un Vaurien qui m’a inculqué pour toujours l’amour de glisser sur l’eau et de suspendre le temps.